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Infos-lettre n°80 - novembre 2014   

 

Tous professionnels de santé

puce Virus Ebola : mémo pratique Lire
puce Télétransmission : identification des lots Lire
puce Duplicata : mode d'emploi Lire
puce Nouveau : Sophia asthme Lire
puce Nouveaux ! les téléservices intégrés Lire
puce Rappel sur les anti-coagulants oraux Lire


Médecins

puce Prado maternité : extension aux césariennes Lire
puce Substituts nicotiniques pour les jeunes et femmes enceintes : remboursement Lire
puce Demande d’accord préalable pour les hypocholestérolémiants Lire
puce Dématérialisation des arrêts de travail : le RSI aussi Lire
puce Mémo pratique : la consultation longue Lire


 

 

Virus Ebola : mémo pratique

Face à la maladie à virus Ebola, le Ministère de la Santé a édité une fiche sur les recommandations.
Cliquez ici pour la télécharger.


Télétransmission : identification des lots

Afin de faciliter l’identification de vos lots télétransmis et d’éviter les indus pour doubles paiements, n’oubliez pas de :
- mettre vos bordereaux en évidence sur le dessus de vos lots,
- apposer sur l’enveloppe l’étiquette indiquée « Télétransmissions »,
- indiquer votre profession sur la face de l’enveloppe.
Vous n’avez plus d’étiquettes ? Faites-en la demande via la boîte mail :
commandes.imprimes@cpam-bordeaux.cnamts.fr


Duplicata : mode d'emploi

Les duplicata ne doivent pas être utilisés lorsque vous constatez un paiement incorrect ou incomplet. Pour ces cas, vous devez faire une réclamation.
Si votre patient vous indique ne pas avoir reçu de remboursement de la Cpam, vous ne devez pas lui délivrer de duplicata. Il doit adresser une réclamation à la Cpam.
Si l'édition d'un duplicata s'avère justifié, la Cpam délivre une attestation sur l'honneur.

Vous ne devez délivrer un duplicata qu'en présence de cette attestation.

A noter : dans certains cas, vous pouvez être amenés à établir une nouvelle feuille de soins sans la mention duplicata sur sollicitation de la Caisse primaire.


Nouveau : Sophia asthme

Sophia, le service d’accompagnement des malades chroniques de l’Assurance Maladie, déployé dans un premier temps pour les personnes diabétiques, est désormais proposé aux patients souffrant d’asthme.
Conçu afin d'aider les patients asthmatiques à mieux comprendre leur maladie et mieux contrôler leur asthme au quotidien pour améliorer leur qualité de vie, ce service intervient en relais des médecins traitants et professionnels de santé.
Sophia s’adresse aux patients asthmatiques répondant aux critères suivants :
- âgés de 18 à 44 ans,
- ayant eu au moins 2 remboursements d’un médicament anti-asthmatique au cours des 12 derniers mois,
- bénéficiaires du régime général de l’Assurance Maladie.
Pour en savoir plus : www.ameli-sophia.fr


Nouveaux ! les téléservices intégrés

Depuis le début de l’année, la Cpam de la Gironde enregistre plus de :
> 55% de déclarations médecin traitant dématérialisées
> 13% d’avis d’arrêt de travail dématérialisés
> 20% de protocoles de soins en ligne
Déjà disponibles sous Espace pro, certains téléservices ont été adaptés afin d’être accessibles directement depuis votre logiciel métier et ainsi vous apporter un plus grand confort d’utilisation.
Ils portent la dénomination de TLSi (TéléServices Intégrés).

tlsiBon nombre d’éditeurs informatiques ont intégré certains d’entre eux, référencés grâce à des logos spécifiques.
Les TLSi sont un moyen encore plus simple et plus rapide d’accéder aux téléservices de l’Assurance maladie. Ils sont accessibles directement, sans sortir du logiciel métier.

Les Téléservices intégrés disponibles aujourd’hui :

> Déclaration Médecin Traitant intégrée (DMTi) : pour se déclarer comme nouveau médecin traitant de son patient.
> Avis d’Arrêt de travail intégré (AATi) : déclaration en ligne des arrêts de travail.
> Historique des Remboursements intégré (HRi) : consultation en ligne des remboursements de santé effectués par l’Assurance Maladie pour un patient sur les 12 derniers mois.

Contactez votre éditeur de logiciel pour installer les Téléservices Intégrés disponibles.
N’hésitez pas à demander un rendez-vous avec un Conseiller Informatique Service de l’Assurance Maladie pour vous accompagner dans l'utilisation des téléservices au 0811 709 033.


Rappel sur les anti-coagulants oraux

Les anti-coagulants oraux sont des médicaments destinés à fluidifier le sang pour éviter la formation de caillots. Ils constituent une classe thérapeutique indispensable dans le traitement des phlébites et embolies pulmonaires, ainsi que dans la prévention des accidents vasculaires cérébraux dans certaines pathologies.
Ils sont notamment indiqués en cas de fibrillation auriculaire (FA), arythmie cardiaque la plus fréquente qui concerne 1 à 2 % de la population française. Les patients atteints de FA ont 5 fois plus de risque de faire un accident vasculaire cérébral (AVC).

Les anti-vitamines K constituent le traitement anti-coagulant oral de référence, proposé depuis plusieurs décennies. Depuis 2009, de nouveaux anti-coagulants oraux ont été mis sur le marché. Ils sont indiqués en cas de fibrillation auriculaire non valvulaire associée à un ou plusieurs facteurs de risque.

Compte-tenu de leur mécanisme d’action, ces anti-coagulants oraux, anti-vitamines K (AVK) et anti-coagulants oraux d’action directe, sont susceptibles d’induire des hémorragies graves.
Les anti-vitamines K nécessitent une surveillance biologique fréquente de l’activité anti-coagulante par la mesure de l’INR (International normalized ratio), par prélèvements sanguins car les patients présentent une réponse individuelle variable aux AVK.

Les anti-coagulants oraux d’action directe se caractérisent, quant à eux, par l’absence de possibilité de surveillance de l’anti-coagulation en routine. En outre, contrairement aux AVK, il n’existe pas pour ce type d’anti-coagulant oral d’antidote en cas de surdosage. Les risques thrombotique et hémorragique des anti-coagulants oraux d’action directe sont globalement similaires à ceux des AVK.

Certaines situations sont susceptibles de majorer le risque hémorragique sous anti-coagulants oraux d’action directe :
• patient âgé, particulièrement au-delà de 75 ans
• insuffisance rénale : la fonction rénale doit être surveillée en cas de prescription d’anti-coagulants oraux d’action directe. Le Pradaxa® est contre-indiqué en cas d’insuffisance rénale sévère avec CICr < 30 mL/min, Xarelto® et Eliquis® ne sont pas recommandés lorsque la CICr < 15 mL/min
• faible poids corporel (< 50 kg)
• certaines associations médicamenteuses (voir la liste sur http://ansm.sante.fr)
• pathologies ou interventions associées à un risque hémorragique particulier.

Pour plus d’information : Dr Bruno Mattern – Pharmacien conseil responsable Mission Pharmacie DRSM Aquitaine – 05 56 79 84 26


Prado maternité : extension aux césariennes

Depuis maintenant deux ans, le programme d’accompagnement du retour à domicile (PRADO) - volet maternité- est déployé au sein de plusieurs maternités de la Gironde.

PRADOJusqu’à présent, ce programme d’accompagnement n’était proposé qu’aux femmes ayant accouché par voie basse (sans complication et hors sorties précoces).
En mars 2014, la HAS a publié des recommandations de bonne pratique sur les sorties de maternité après accouchement*, qui visent à définir les conditions et les modalités de l’accompagnement des mères et de leurs nouveau-nés dans le contexte du bas risque médical, psychique et social.
Selon ces recommandations, les accouchements par césariennes ne sont plus exclus et peuvent désormais bénéficier de ce programme de l’Assurance Maladie (hors complications et sorties précoces).

* Cette recommandation est disponible sur le site de la HAS dans la rubrique évaluations et recommandations, dans le chapitre recommandations de bonne pratique.


Substituts nicotiniques pour les jeunes : remboursement

Depuis le 5 septembre 2014, les jeunes de 20 à 25 ans peuvent bénéficier d'un forfait de remboursement de 150 € par année civile pour un traitement par substituts nicotiniques.
Les femmes enceintes en sont également bénéficiaires et ce depuis le 1er septembre 2011.
Pour les autres assurés, le forfait s'élève à 50 € par an.
Le remboursement s'effectue sur prescription médicale établie par un médecin ou une sage-femme.

Pour être pris en charge, ces substituts nicotiniques doivent :
- figurer sur une liste limitative,
- être prescrits sur une ordonnance consacrée exclusivement à ces produits, aucun autre traitement ne devant y figurer.


Demande d’accord préalable pour les hypocholestérolémiants

Depuis le 1er novembre 2014, une demande d'accord préalable (DAP) est obligatoire lors de l'initiation de tout traitement par rosuvastatine (Crestor®) et ézétimibe seul ou associé (Ezetrol®, Inegy®).

La DAP peut se faire en ligne via Espace pro ou en utilisant un imprimé spécifique disponible sur Ameli.

Les Délégués Assurance Maladie vous rencontrent actuellement pour porter cette information notamment la possibilité d'obtenir un avis immédiat en cas de DAP en ligne.

Pour rappel, un courrier d'information vous a été adressé à ce sujet courant octobre.


Dématérialisation des arrêts de travail : le RSI aussi

Depuis début 2010, le service sécurisé de saisie des arrêts de travail par voie dématérialisée est disponible.

Ce service permet aux professionnels de santé de saisir en ligne un avis d’arrêt de travail et de l’adresser de manière dématérialisée directement au service médical dont dépend son patient.

RSILa transmission de l’arrêt de travail est plus rapide pour un paiement accéléré et évite les risques de déclaration tardive pénalisant le patient.

Ce service est ouvert pour les assurés du Régime Général (Caisses Primaires d’Assurance Maladie) mais aussi depuis début 2012 pour les professionnels indépendants affiliés au Régime Social des Indépendants.

Si un peu plus de 10 % des arrêts de travail adressés au Régime Général le sont par voie électronique, cela concerne seulement 2 à 3% des arrêts de travail adressés au RSI.

N’hésitez donc plus à utiliser ce service en ligne pour les arrêts de travail des commerçants et des artisans.

PS : ce service est également ouvert pour les assurés de la Mutualité Sociale Agricole.


Mémo pratique : la consultation longue

Afin de diminuer le taux de réhospitalisation et améliorer la qualité de vie des patients à la sortie de l'hôpital, l'Assurance maladie lance un accompagnement des patients ayant été hospitalisés pour un épisode de décompensation cardiaque.
Ce programme est expérimenté par 6 caisses primaires d'Assurance maladie dont celle de la Gironde, avec la collaboration d'établissements ; il est proposé aux patients qui le souhaitent, dès que l'hospitalisation n'est plus jugée nécessaire par l'équipe médicale.
Dans ce cadre, les professionnels de santé librement choisis par le patient assurent sa prise en charge dès son retour à domicile.

Pour vous accompagner, différents mémos relatifs au retour à domicile d'un patient après une hospitalisation pour décompensation cardiaque sont à votre disposition, dont un sur la consultation longue.

 

Vous avez des questions ou besoin
d'informations ?
Contactez-nous au
0 811 709 033
du lundi au vendredi
de 9h à 16h30 ou écrivez-nous via Espace Pro sur ameli.fr.



Des questions sur la télétransmission ?
Adressez votre message à : flux-medecins@cpam-bordeaux.cnamts.fr


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L'agence Haussmann
(6-8 rue Vital Mareille à Bordeaux) vous accueille du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 16h30, uniquement sur rendez-vous.

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Infos lettre – Newsletter d’information à destination des professionnels de santé, créée par la Cpam de la Gironde. Numéro ISSN-1954-3417.
Directeur de la publication : Philippe Claussin. Rédacteur : service communication de la Cpam de la Gironde. Hébergeur : Alienor
Cpam de la Gironde – 33085 Bordeaux cedex