Remplacement et carte CPS
Si vous avez organisé votre remplacement pendant vos congés d'été, sachez que le professionnel de santé prévu pour votre remplacement doit commander dès à présent sa propre carte CPS si elle n'est pas déjà en sa possession.
En effet, cette carte nominative, spécifique aux remplaçants, est indispensable pour effectuer la télétransmission des feuilles de soins de vos patients durant votre absence.
Pour obtenir sa CPS, votre remplaçant doit simplement en faire la demande auprès du conseil de l'Ordre des Sages-Femmes. Il suffit ensuite de configurer votre poste de travail pour que le logiciel de facturation SESAM-Vitale reconnaisse sa carte CPS.
Muni de celle-ci, votre remplaçant permet à vos patientes de bénéficier d’un remboursement rapide.
De plus, les télétransmissions réalisées en votre absence contribueront à maintenir le niveau de votre taux de télétransmission annuel conventionnel. N'hésitez pas à vérifier avec lui s’il est en possession d'une carte active et pensez à prendre contact avec votre éditeur afin de paramétrer votre logiciel de facturation.
En cas de besoin, la Cpam de la Gironde vous accompagne au 0 811 709 033.
Spécialités à base de valproate et dérivés : condition et délivrance
Le valproate de sodium (ou acide valproïque et dérivés, divalproate de sodium et valpromide) est un principe actif aux effets tératogènes connus qui expose à un risque de malformations congénitales dans environ 10 % des cas, soit une fréquence environ 4-5 fois supérieure à celle observée dans la population générale.
Le risque tératogène est mentionné dans l’information mise à disposition depuis 1986 et a été précisé à plusieurs reprises depuis.
Des données plus récentes montrent que les enfants exposés pendant la grossesse présentent également un risque élevé de troubles graves neuro-développementaux.
Au regard de l’ensemble de ces données, une réévaluation européenne du rapport bénéfice/risque de l’ensemble de ces médicaments chez la femme en âge de procréer et la femme enceinte a été initiée en 2013.
A son issue, l’Agence européenne du médicament (EMA) a confirmé, en décembre 2014 , la nécessité de maintenir ces médicaments à disposition de ces patientes en raison de leur caractère indispensable en cas d’intolérance ou d’échec aux autres traitements disponibles :
- avec un renforcement de l’information des professionnels de santé et des patientes sur ces risques,
- et en limitant leur prescription initiale aux médecins spécialisés dans la prise en charge de ces pathologies.
Une lettre a été adressée en décembre 2014 à tous les professionnels de santé concernés, afin de les informer sur ces risques et sur ces nouvelles recommandations.
Pour en savoir plus, rendez-vous sur la page dédiée du site de l’ANSM.